Actualités

Les news

Tête-à-tête avec Robin Busset
Équipe première
26 septembre 2018

Tête-à-tête avec Robin Busset

Robin Busset nous a donné rendez-vous dans le préau de son école primaire à Thônex, juste à côté de l’appartement familial où il habite depuis sa naissance. Fier de son quartier et de son parcours, le jeune latéral envisage l’avenir avec sérénité.

Où sommes-nous Robin ?
Nous sommes à l’école Adrien Jeandin à Thônex. C’est ici que j’ai passé l’intégralité de ma scolarité avant de partir au cycle d’orientation du Foron puis à Cayla pour le sport-études. Je n’ai jamais changé d’école de ma première enfantine à ma sixième primaire. J’ai tout fait ici.

Le football, ça a commencé quand pour toi ?
J’ai débuté au Stade des Trois-Chêne au CS Chênois à l’âge de cinq ans. J’ai effectué mes débuts dans lefootball avec ce club. Mes plus beaux souvenirs de ce sport, c’est ici. On est encore insouciant, on joue uniquement pour le plaisir sans se soucier de ce qu’il va arriver après. Je suis encore copain avec quasiment tous les joueurs que j’ai côtoyés lors de cette période. On se suit encore, certains sont à Carouge, d’autres jouent encore à Chêne, on continue à se soutenir et à se fréquenter.

C’est comment de grandir à Thônex ? Tu décrirais comment ce quartier ?
C’est toute mon enfance, toute ma vie presque (rires). J’ai tous mes copains qui viennent d’ici, mon appartement se situe juste derrière l’école. J’y vis avec ma petite soeur et mes parents. J’ai frappé pour la première fois dans un ballon dans ce préau avant même d’aller m’inscrire en club. Avec notamment Maxime Dominguez, on a fait des parties endiablées !

Maxime Dominguez est un de tes meilleurs amis. Pourtant vous avez quasiment quatre ans de différence. Comment expliques-tu cela ?
C’est un frère, un meilleur ami pour moi. Depuis tout petit on est pote. Vous savez dans le quartier, l’âge ne joue pas un grand rôle, on est tous ensemble quelle que soit notre année de naissance, 1996 pour lui et 2000 pour moi. J’ai des amis de 24-25 ans comme des amis beaucoup plus jeunes, on est tous unis !

Il y a également un terrain de basket juste à côté. C’est un sport qui aurait également pu te convenir vu ta morphologie, non ?
Je n’ai jamais joué au basketball à part lors des cours de gymnastique. Après, je n’aime pas uniquement le football, j’ai un esprit assez ouvert de ce côté-là. J’adore le tennis, le ping-pong ou encore le handball.

Vous avez une table de ping-pong dans le vestiaire. C’est toi qui est le meilleur de l’équipe ?
Je suis pas mal en effet (rires). Boris Cespedes est de loin le meilleur du groupe mais je pense pouvoir dire que je suis deuxième.

Après le CS Chênois, tu files à Etoile-Carouge…
Oui, j’ai joué de quatre à douze ans au CS Chênois puis je suis parti du côté de la Fontenette. J’y ai joué un an et demi avant d’arriver à Servette. Carouge, c’était la transition parfaite entre Chênois et le Servette. J’ai intégré les Grenat en M14.

Vu que nous sommes dans un cadre scolaire, on ne peut pas éviter la question des études. Comment ça se passe pour toi à ce niveau ?
Il me reste un an à l’ECG. J’ai fait la dernière année sur deux ans. Je suis à Henri-Dunant en orientation « Santé » qui pour moi est la plus compliquée de ce cursus. Avec la biologie et la physique, c’est dur mais on s’accroche, je suis obligé. Le sport-études me permet d’avoir des horaires plus souples ce qui est assez agréable. Malgré cet emploi du temps aménagé, la fatigue est assez présente. Quand tu rentres des entraînements et que tu dois retourner à l’école l’après-midi, ce n’est vraiment pas simple. On est KO et il faut malgré tout rester concentré.

Avec en plus l’équipe nationale?
Effectivement, avec les sélections nationales, on rate parfois des semaines entières. Quand on revient ensuite à l’école, il faut tout rattraper que ce soit au niveau des cours ou des épreuves. Ce n’est vraiment pas facile. On doit souvent demander de l’aide à nos copains de classe pour refaire notre retard.

Avec le SFC, l’équipe nationale et les études, tu as le temps d’avoir une vie sociale satisfaisante ?
Je ne vois pas beaucoup mes potes, c’est sûr. J’ai un groupe whatsapp avec mes amis, ils se font plein de rendez-vous et ils se voient tout le temps. C’est vrai que moi, je ne peux pas toujours être là. J’essaie de les voir dès que je peux pour décrocher un peu du foot, c’est très important pour moi.

Tout cela, tu le vois comme un sacrifice ?
Oui, mais un petit sacrifice. Mes amis et ma famille comprennent mes absences et sont toujours derrière moi. Ils veulent que je réussisse dans le foot.

On a bien compris que le football prenait une grande place dans ton quotidien mais à part lui, c’est quoi ta passion dans la vie ?
Mes amis et ma famille. J’aime beaucoup également pratiquer d’autres sports comme le tennis ou faire du ping-pong avec les amis. J’adore regarder du foot à la TV aussi, je suis un fan du FC Barcelone. Mais surtout, sortir avec mes potes.

On est étonné que tu n’aies pas mentionné la musique?
Ah oui c’est vrai la musique, j’adore ça ! Je ne sais pas danser mais j’adore l’écouter. Dans le vestiaire, la plupart du temps, c’est moi qui choisis la musique.

C’est surprenant non ? On ne sait pas comment ça se passe dans les autres clubs mais c’est rarement le « petit jeune » qui est aux manettes pour la musique, non ?
Le vestiaire me fait confiance je crois? Quand je mets la musique, les anciens ne disent rien donc je pense qu’ils aiment !

Vu que tu es le DJ, c’est quoi la playlist du vestiaire du SFC ?
Quand on gagne je mets surtout de la musique de jeunes entre guillemets (rires). On part souvent sur Nazza et on écoute souvent ensuite 4 keus avec les sons « Ah tout est bon » et « Mignon Garçon ». Ce sont nos deux morceaux du moment. Après, on met un peu de tout que ce soit du rap, du Rnb ou du reggaeton. Des sons qui mettent le sourire !

Avec Kastriot Imeri, Alexis Antunes et Baba Souare vous êtes les trois jeunes de l’équipe formés au club. Vos liens doivent être forts ?
Je suis très proche d’eux oui. Avec Baba, on se voit également sou-vent en dehors des terrains et je crois pouvoir dire que c’est un bon ami, on se marre beaucoup. Pour Alexis, on jouait déjà à Carouge avant d’arriver ensemble au SFC et d’intégrer l’équipe première à la même période.

Rejoindre cette première équipe lors de l’été 2017 ça a représenté quoi pour toi ?
Un rêve ! Quand on fait toutes ses classes à Genève, la première équipe du Servette FC, c’est l’objectif ultime. Je l’ai fait, j’espère y rester et jouer le plus possible.

Ce deuxième tour de la saison 2017/2018, tu l’as vécu comment ?
Pour nous les jeunes, c’était une opportunité. Quand Bojan (Dimic) a repris l’équipe, il avait notamment comme mission de nous donner du temps de jeu. Pour nous, ça été une super expérience. Pour l’équipe en général c’était difficile, mais pour les jeunes ça ne changeait rien car on devait tout donner.

On va finir avec des questions un peu plus légères. Si tu devais être un sportif, tu serais qui ?
Roger Federer. C’est la classe ultime. Il est fort, élégant, il a tout.

Si tu devais jouer dans une équipe d’un autre sport collectif ?
Les Los Angeles Lakers, pour le prestige. Et j’adore leur maillot !

Question d’Anthony Sauthier. Pourquoi tu dis « frère » plusieurs fois par phrase ?
Je ne l’ai pas dit lors de cet entretien, non ? C’est une habitude que l’on a, je ne sais même pas pourquoi on le dit (rires). Kastriot (Imeri) le dit tout le temps et du coup ça nous rentre dans le cerveau !

Quelle question doit-on poser à Christopher Routis pour toi ?
Pourquoi, alors qu’il a coupé parfaitement les cheveux de tous les joueurs de l’équipe, il a raté ma coupe de cheveux ?